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L’investissement de 15 milliards de dollars dans le projet de Honda Canada pour la production de véhicules électriques et de batteries à Alliston, en Ontario, est accueilli comme une énorme nouvelle par les responsables de l’industrie de l’automobile canadienne et les concessionnaires Honda.
La nouvelle, qui avait déjà fuité plus tôt cette semaine, a été officiellement annoncée lors d’un événement de presse diffusé en direct jeudi depuis l’usine de fabrication de Honda Canada, à Alliston.
Après l’annonce de Honda Canada, plusieurs politiciens ont pris le microphone pour célébrer l’annonce et mettre en lumière leur rôle dans la quête d’investissements à coups d’efforts de lobbying, d’incitatifs fiscaux et autres.
L’événement a débuté avec les commentaires de Jean-Marc Leclerc, président et chef de la Direction de Honda Canada. « L’annonce d’aujourd’hui constitue un investissement historique de la part d’un constructeur de l’industrie de l’automobile canadienne. Il honore fièrement les associés hautement qualifiés qui ont acquis une réputation mondiale d’excellence en matière de fabrication et représente la reconnaissance par Honda de l’attractivité à long terme de l’écosystème canadien de fabrication de véhicules électriques », a-t-il déclaré.
M. Leclerc a été suivi par Toshihiro Mibe, PDG mondial de Honda, qui a fourni un aperçu détaillé des projets de Honda. « Honda fait des progrès dans nos initiatives mondiales vers la réalisation de notre objectif de neutralité carbone d’ici 2050 », a-t-il déclaré. « Avec le soutien des gouvernements du Canada et de l’Ontario, nous renforcerons notre système et nos capacités d’approvisionnement en véhicules électriques en vue d’une future augmentation de la demande de véhicules électriques en Amérique du Nord. »
Honda dit s’attendre à ce que la production de véhicules électriques commence en 2028, et que l’usine d’assemblage soit en mesure de produire 240 000 véhicules électriques par an. L’usine de batteries aura une capacité de 36 GWh par an.
Le projet devrait permettre de créer 1 000 emplois supplémentaires qui viendront s’ajouter à l’effectif de 4 200 emplois actuels de Honda.
Parmi les hommes politiques qui ont ensuite prononcé un discours officiel, citons le premier ministre Justin Trudeau ; le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford; la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland ; le ministre de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie, François-Philippe Champagne ; le ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario, Vic Fedeli ; le ministre des Finances de l’Ontario, Peter Bethlenfalvy, et d’autres politiciens locaux.
« L’annonce d’aujourd’hui change la donne dans le secteur manufacturier au Canada », a déclaré Justin Trudeau. « L’investissement de Honda est un vote de confiance envers le Canada, envers les travailleurs canadiens de l’automobile et envers notre secteur manufacturier. Ensemble, nous créons des emplois bien rémunérés, nous développons notre économie et nous gardons notre air pur. »
Pour sa part, le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a fait l’éloge de Honda et de ses travailleurs. « L’investissement historique de 15 milliards de dollars annoncé aujourd’hui par Honda respecte la promesse de notre gouvernement de relancer le secteur manufacturier dans le cadre de notre plan de reconstruction de l’économie de l’Ontario, avec des milliers d’emplois syndiqués bien rémunérés et des avantages économiques pour les travailleurs et les familles de toute la province », a déclaré M. Ford. « L’Ontario a ce qu’il faut pour garantir les emplois de l’avenir à titre de chef de file mondial de la fabrication de véhicules électriques, avec de meilleurs emplois et des salaires plus élevés pour nos travailleurs de classe mondiale. »
À la fin de la conférence de presse, les journalistes ont interrogé les dirigeants du gouvernement sur les détails des milliards de dollars d’incitations fiscales offerts pour aider à conclure l’accord.
Après l’annonce, Affaires automobiles a interrogé les groupes et les concessionnaires de l’industrie de l’automobile pour recueillir leurs réactions.
Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces d’automobiles, a salué cette annonce comme étant le plus gros investissement automobile de l’histoire du Canada, ce qui est, à son avis, « une affirmation que la chaîne d’approvisionnement, la main-d’œuvre et le climat commercial ici sont de classe mondiale ».
Huw Williams, directeur des Affaires publiques de la Corporation des associations de détaillants d’automobiles (CADA), a déclaré que la nouvelle est importante car la Corporation est un membre de longue date du partenariat industriel entre le gouvernement fédéral et le gouvernement de l’Ontario, connu sous le nom de Conseil du partenariat du secteur canadien de l’automobile (CPSCA). Le CPSCA se consacre à attirer des investissements mondiaux dans le secteur de l’automobile sur le marché canadien.
« La CADA a soutenu le CPSCA avec ses membres et son capital social, car nous reconnaissons que ce type d’investissement dans l’empreinte automobile — qu’il s’agisse de l’assemblage des véhicules, des pièces, des chaînes d’approvisionnement, de la nouvelle technologie des véhicules électriques — profite à l’économie canadienne et à l’éco-esprit automobile au Canada », a déclaré Hugh Williams. « Cela va du réseau de concessions aux constructeurs en passant par les chaînes d’approvisionnement. C’est gagnant-gagnant pour les Canadiens et pour l’économie canadienne.
Brian Kingston, président et chef de la Direction de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, a déclaré que cette nouvelle est importante, car le Canada a désormais obtenu plus de 40 milliards de dollars en investissements automobiles créateurs d’emplois, dont la majorité est consacrée à l’assemblage de véhicules électriques et à la chaîne d’approvisionnement en batteries.
« Cela souligne le rôle de plus en plus important du Canada dans la transformation inédite de l’industrie de l’automobile vers l’électrification », a déclaré M. Kingston.
Richard Davies, propriétaire de Midland Honda, a déclaré que cela permettra aux concessionnaires canadiens d’avoir un meilleur accès aux voitures car elles seront construites au Canada.
« Lorsque nous les importons des États-Unis ou de tout autre endroit à l’étranger, nous n’obtenons pas beaucoup de volume en raison de la valeur de notre devise, et nous ne sommes pas concurrentiels sur le marché », a déclaré M. Davies. « Cela nous donnera une position très concurrentielle pour les véhicules électriques à l’avenir. C’est un investissement énorme. À titre de concessionnaire, je trouve cela fantastique, pour nous de Honda, mais aussi pour d’autres emplois que ça va créer. »
Le président du groupe UpAuto Dealership, Michael Carmichael, dont la société possède Hanover Honda, a fait écho à ce sentiment.
« Je suis ravi d’apprendre que 4 200 emplois dans le secteur de l’automobile resteront et se développeront à Alliston », a déclaré M. Carmichael. « C’est toujours passionnant quand un de vos principaux constructeurs fait preuve d’un engagement et d’un partenariat à cette échelle avec nos gouvernements provincial et fédéral. »
L'article L’industrie de l’automobile réagit à l’investissement de 15 milliards dans le projet de Honda pour les véhicules électriques a été publié initialement sur Affaires automobiles.
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