L’équipe du Canadian Black Book (CBB) a récemment publié une étude, menée par Ipsos, concernant l’achat de véhicules électriques (VE). On y révèle que les Canadiens deviennent plus réceptifs à l’achat de véhicules électriques.
Les chiffres ont révélé que les Canadiens sont de plus en plus susceptibles d’envisager l’achat de véhicules électriques, soit 44 % des acheteurs de voitures au Canada. Il s’agit d’une augmentation de 15 % par rapport à 2022. Cela laisse un peu plus de la moitié (56 %) des Canadiens qui ne sont pas susceptibles d’envisager l’achat d’un VÉ, mais ce nombre diminue avec le temps.
On a aussi remarqué que les hommes étaient plus susceptibles d’envisager l’achat d’un VÉ. En fait, l’enquête a indiqué que la moitié des hommes interrogés le feraient, contre 38 % des femmes. À mesure que les options de VÉ deviennent plus courantes et que les prix sont plus abordables, les familles avec enfants sont plus susceptibles que la moyenne nationale, 51 % suggérant la probabilité d’envisager un VE.
« Il y a tellement plus d’options de véhicules électriques que les acheteurs de voitures peuvent envisager chaque année. Cela a rendu l’espace plus compétitif. Les Canadiens sont de plus en plus à l’aise avec l’idée d’un véhicule électrique dans leur entrée, par rapport aux années passées, ce qui est une tendance qui, selon nous, continuera de croître », a déclaré Daniel Ross, directeur principal, Perspectives de l’industrie et stratégie de valeur résiduelle chez Canadian Black Book.
L’âge montre également une tendance claire. Les jeunes Canadiens sont plus susceptibles d’envisager d’acheter des options électriques, avec le groupe d’âge des 18 à 34 ans à 50 %, tandis que 45 % des 35 à 54 ans le feraient et seulement 37 % des 55 ans et plus. De même, plus le niveau d’éducation est élevé, plus les consommateurs sont susceptibles d’acheter des véhicules électriques. Ceux qui n’ont pas fait d’études secondaires sont inférieurs à la moyenne nationale à 37 %, tandis que 45 % de ceux qui ont fait des études postsecondaires considéreraient les VÉ et 61 % des diplômés universitaires le feraient.
Alors que le marché et les options disponibles pour les véhicules électriques se sont développés au fil des ans, l’industrie a pris conscience de divers obstacles à l’adoption massive par les consommateurs. Le prix d’achat est le plus grand obstacle, puisque 57 % des répondants affirment que le prix est ce qui les empêcherait d’acheter un véhicule électrique. En fait, 43 % des 18-34 ans estiment que le prix est le principal obstacle, tandis que 60 % des 35-54 ans pensent que c’est le cas et 63 % du groupe le plus âgé (55 ans et plus) estiment que les véhicules électriques sont trop chers.
Une autre raison pour laquelle les consommateurs sont réticents à acheter un véhicule électrique est l’accès à la recharge. Les acheteurs indiquent à 46 % qu’il s’agit d’un obstacle. Ce taux est le plus élevé en Alberta et en Ontario, où 58 % et 56 % respectivement ne sont pas confiants quant à l’accès à la recharge.
La deuxième plus grande préoccupation pour les consommateurs est les coûts d’entretien élevés. Selon 44 % des personnes interrogées, les coûts d’entretien des véhicules électriques seraient un problème. De plus, 37 % s’inquiètent de la fiabilité des infrastructures de recharge au Canada. Fait intéressant, seulement 36 % estiment que l’anxiété liée à l’autonomie est un obstacle majeur à l’achat d’un véhicule électrique, ce qui a toujours été l’un des principaux obstacles à la prolifération des véhicules électrifiés.
L'article Les Canadiens réceptifs à l’achat de VÉ a été publié initialement sur Affaires automobiles.