Le président de Honda Canada déclare que les concessionnaires doivent accepter l’engagement de 15 milliards de dollars dans la fabrication de véhicules électriques

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Maintenant que Honda Canada s’est engagée à consacrer 15 milliards de dollars à la construction de véhicules électriques en Ontario, le président-directeur général de l’entreprise au Canada espère que tous ses concessionnaires adopteront le virage. Dans son discours, M. Leclerc a parlé à la foule de l’investissement annoncé par Honda la semaine dernière – le plus important par le constructeur en Amérique du Nord – et le plus important de tous les constructeurs d’automobiles au Canada. Il a également déclaré que les concessionnaires auront besoin de plus de formation pour répondre aux demandes des clients concernant les véhicules électriques.

Maintenant que Honda Canada s’est engagée à consacrer 15 milliards de dollars à la construction de véhicules électriques en Ontario, le président-directeur général de l’entreprise au Canada espère que tous ses concessionnaires adopteront le virage.

« Le message à nos concessionnaires est clair : nous devons nous préparer », a déclaré Jean Marc Leclerc à Affaires automobiles après son discours d’ouverture prononcé à l’exposition VÉ & Recharge 2024, jeudi à Toronto.

Cet événement sur deux jours a présenté des exposants et des produits ainsi que divers symposiums. 

En vertu de cet investissement, quatre nouvelles usines seront entièrement fonctionnelles d’ici 2028 pour fabriquer des batteries et des véhicules électriques. Honda prévoit réaliser 100 % de ses ventes de véhicules électriques dans le monde d’ici 2040, conformément à son engagement mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

M. Leclerc a déclaré à l’auditoire que l’investissement créerait une chaîne de valeur des véhicules électriques « verticalement intégrée et complète » au Canada. Il a aussi déclaré qu’il traiterait de tous les aspects de la production de véhicules électriques, depuis les matières premières jusqu’au raffinement de ces matériaux, en passant par la production de composants critiques de batterie, la production de batteries et, enfin, la production de véhicules électriques.

« Le message à nos concessionnaires est clair : nous devons nous préparer », a déclaré Jean Marc Leclerc à Affaires automobiles après son discours d’ouverture prononcé à l’exposition VÉ & Recharge 2024, jeudi à Toronto. »

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, ont décrit cette annonce comme un virage important pour l’industrie de l’automobile canadienne.

Jean Marc Leclerc a également déclaré que l’entreprise prévoyait donner une formation à ses concessions et à ses employés pour leur permettre de répondre aux demandes des clients concernant les véhicules électriques. Il a déclaré que la vente d’un véhicule pourrait se faire d’une façon très différente.

« Je pense que, quand un acheteur sera intéressé, il faudra travailler un peu plus fort », a déclaré M. Leclerc. « Mais je ne parle pas seulement du véhicule, mais aussi de la façon dont le style de vie s’intègre dans l’achat de ce véhicule. Il faudra être en mesure d’éliminer le plus possible l’anxiété qu’éprouvent peut-être les gens face à ces nouveaux véhicules. Ils pourraient être un peu nerveux, curieux ou vouloir en acheter un. »

« C’est vraiment le rôle du concessionnaire. Et je pense qu’un réseau de concessions bien établi et bien formé sera inestimable pour garantir la transition. Nous en sommes conscients. Nous n’en sommes qu’au début, et il faudra faire davantage. »

Il a déclaré que l’une des choses que l’entreprise envisage de faire consiste à retourner voir les clients qui ont été les premiers à adopter les véhicules électriques afin de comprendre leur point de vue sur le processus de vente et d’ajuster la formation en conséquence.

« Ça va nous aider, ça va aussi aider nos concessionnaires à aller de l’avant », a déclaré Jean Marc Leclerc. « Je dirais que c’est en quelque sorte l’objectif de notre relation pour vendre des véhicules électriques. »

M. Leclerc a reconnu que les ventes de véhicules électriques, en général, ont été faibles en raison des inquiétudes des consommateurs concernant le prix ainsi que l’anxiété liée à l’autonomie et à la recharge. De plus, les concessionnaires disent vouloir davantage d’hybrides parce que la demande est forte.

« La bonne nouvelle, c’est que nous avons dit aux concessionnaires que nous serons prêts à affronter tout ce que l’avenir nous réserve, car nous avons l’Accord et le CR-V hybrides qui se vendent bien », a déclaré M. Leclerc. « Un grand pourcentage de ce que nous vendons est constitué d’hybrides. La Civic hybride 2025 connaîtra un franc succès. Elle sera lancée plus tard ce printemps. »

« Les concessionnaires ont les mêmes préoccupations que tout le monde : l’adoption des véhicules électriques se fait-elle aussi rapidement que tout le monde le prétend ? Ce que nous leur disons, c’est : écoutez, il y a beaucoup d’inconnues. Il y a peut-être des risques, mais nous serons prêts. Nos usines partout en Amérique du Nord sont prêtes à adopter une approche souple, si vous voulez, pour s’assurer qu’elles ont quelque chose à vendre en fonction de l’évolution de la demande et qu’elles sont capables de réagir, de changer et de faire un virage. »

« Je pense que c’est un sentiment de bien-être pour eux, car ils n’entendent parler que de véhicules électriques. Pourtant, ils ont des clients qui ne sont pas tout à fait prêts à s’engager. Mais les hybrides sont peut-être une solution, et nous avons maintenant une offre qui, je pense, répondra à cela de manière très agressive. »

Il a déclaré que les concessionnaires devraient « se sentir plutôt à l’aise » avec la position de Honda.

Il a aussi mentionné qu’il y aura une offre abondante d’hybrides à court terme. Il a également souligné le fait que Honda, comme tous les autres constructeurs, doit se conformer aux réglementations du gouvernement fédéral pour vendre un certain quota de véhicules électriques.

« La bonne nouvelle, c’est que nous avons dit aux concessionnaires que nous serons prêts à affronter tout ce que l’avenir nous réserve. »

« Cela pourrait changer avec un nouveau gouvernement. Nous devons donc nous préparer à toute éventualité sur ce front », a déclaré M. Leclerc.

« Quelle que soit la demande basée sur les réglementations gouvernementales ou quelle que soit l’adoption des véhicules électriques à ce moment-là, nous aurons des véhicules électriques, nous aurons des hybrides, nous aurons des véhicules à moteur à combustion interne. Je pense que nous sommes dans une très bonne position et capables de faire face à tout type de changement ou de gérer les risques qui nous attendent, quelle que soit l’évolution du marché, en fonction des changements qui pourraient survenir. C’est important. Nous sommes mieux placés que la plupart des autres face à l’incertitude qui sévira au cours des deux prochaines années. »

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