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À ce jour, on pourrait affirmer que la majorité des personnes qui désiraient faire le saut du côté des véhicules électriques (VÉ) ont déjà fait ce changement et roule maintenant à l’électricité. Pour les autres catégories d’acheteurs, il semble y avoir une perte d’engouement, et ça se remarque depuis maintenant deux ans.
Chez Autohebdo, on a mené une étude à ce sujet afin d’en savoir plus et pour confirmer que ce déclin de l’intérêt des consommateurs envers les véhicules électriques (VÉ) est bien réel.
Selon le récent sondage d’AutoHebdo, les consommateurs canadiens ne répondent pas avec le même enthousiasme, et ce, malgré l’augmentation des cadences de production et des stocks de véhicules électriques. L’étude révèle aussi qu’il reste d’importantes réticences à surmonter.
46 % des propriétaires de véhicules non électriques affirment qu’ils considéreront les VÉ lors de leur prochain achat, un résultat en baisse consécutive avec les années précédentes (56 % en 2023 et 68 % en 2022).
Les principaux facteurs de dissuasion des consommateurs avec intention d’achat d’un véhicule non électrique sont les suivants :
autonomie limitée (79 %),
Nombre insuffisant de bornes de recharge (72 %)
Coût d’achat plus élevé (68 %)
Croyance selon laquelle les véhicules électriques ne conviennent pas aux climats froids (59 %)
Néanmoins, parmi les répondants vivant au Québec, 18 % possèdent déjà un VÉ (en hausse de 5 % depuis 2023). Et malgré le recul de l’intérêt général envers les VÉS au Québec, le sondage révèle une hausse considérable de 13 % de l’intérêt envers les PHEV par rapport à l’année dernière, ce qui est intéressant.
L’intérêt en baisse n’affecte pas seulement le Québec, mais toutes les provinces du Canada :
Ontario (41 %, en recul par rapport à 59 %)
Colombie-Britannique (57 %, en recul par rapport à 60)
Québec (46 %, en recul par rapport à 51 %)
Prairies (46 %, en recul par rapport à 52 %)
Atlantique (53 %, en recul par rapport à 61 %)
Les acheteurs automobiles canadiens connaissent bien les objectifs de vente de véhicules Zéro émission (VZÉ) du gouvernement fédéral, mais on répond être sceptique quant à la capacité du Canada de les atteindre. La conséquence : une abondance de véhicules électriques dans les cours des concessionnaires et des prix plus alléchants pour les consommateurs.
Certaines marques sont plus recherchées. Au Québec, on parle entre autres de Tesla, qui est numéro un, suivi de la Ford Mustang Mach-E, la Porsche Taycan, la Volkswagen ID.4, la Hyundai Ioniq et la Hyundai Kona Electric.
L'article Une perte d’engouement pour les véhicules électriques a été publié initialement sur Affaires automobiles.
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