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L’équipe de Desrosiers Automotive Consultants (DAC) vient tout juste de publier son rapport T3 pour l’année 2024. Selon les chiffres, les VUS sont toujours aussi prisés des consommateurs, tout le contraire pour les voitures de luxe.
Selon les données récoltées par DAC, le résultat des ventes de véhicules légers neufs pour septembre ne sont pas extraordinaire. Néanmoins, les ventes au T3 au Canada ont augmenté d’environ 4,0 %, contre une croissance de 8,1 % depuis le début de l’année. Les voitures particulières ont continué de perdre du terrain au profit des camionnettes, avec une baisse des ventes estimée à 10,2 % parmi les voitures particulières pour le T3 et une baisse de 3,3 % pour l’année jusqu’à présent, ce qui se traduit par une répartition des ventes de 13,6 % pour les voitures particulières contre 86,4 % pour les camionnettes.
Ça bouge davantage au niveau des segments de véhicules. En effet, les VUS et petits VUS ont toujours la cote. Tous les deux ont affiché des gains de plus de 20 % depuis le début de l’année. Au T3 en particulier, les VUS compacts ont continué d’enregistrer une hausse des ventes, tandis que les VUS sous-compacts ont connu un très léger recul, bien qu’ils restent en tête en ce qui concerne la croissance en pourcentage depuis le début de l’année. La croissance des petits fourgons, qui perdent du terrain face aux VUS depuis des années, a été moins attendue, mais a enregistré une hausse de 17,2 % par rapport à la même période l’année dernière.
Du côté des véhicules de luxe, la faiblesse de ce marché en a étonné plus d’un. Les segments du luxe, combinés, ont enregistré une baisse des ventes estimée à 8,5 % au troisième trimestre et une baisse de 2,4 % depuis le début de l’année. Seuls les segments des VUS de luxe compacts et des VUS de luxe intermédiaires ont enregistré une croissance depuis le début de l’année, en hausse de seulement 2,6 % et 1,7 % respectivement.
« Les segments du luxe ont connu une croissance structurelle à long terme au cours des deux dernières décennies, à mesure que les baby-boomers accumulaient des richesses », a commenté Andrew King, associé directeur chez DAC. « Face aux prix élevés des véhicules et aux taux d’intérêt élevés, les consommateurs se sont détournés du luxe en 2024. Il sera intéressant de voir s’il s’agit d’une pause temporaire ou du début d’un changement de marché à plus long terme. »
L'article Desrosiers présente son rapport T3 2024 a été publié initialement sur Affaires automobiles.
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